Hier, dédicaces chez LIBELLIS comme un samedi, en ayant plaisir à échanger avec Michel le libraire et à dédicacer de rares livres à des ami(e)s...
" Face à l’Éternité " est toujours disponible chez LIBELLIS - je dis cela pour les retardataires et les étourdis -.
Puis le soir, devant ce que Paul GUTH,je crois, appelait " l'étrange lucarne " j'ai regardé sur FRANCE 3 : " MEURTRE EN AVEYRON " où je savais retrouver mes amis Julien et Jean-Claude BAUDRACCO...J'y retrouvais des acteurs vus dans " Plus belle la vie " : des " marseillais" ?
Je savais les voir peu de temps comme souvent malheureusement les vrais sudistes...
Bon, j'avouerai que je me suis un peu endormi (j'ai vu les courtes prestations de mes amis) car la façon de filmer, de jouer, la vision parisienne sur l'AVEYRON - qui a bougé depuis 100 ans! - ne me convenait plus...
Ce cinéma et cette télévision d'occupation où majoritairement des acteurs parisiens ou d'autres provinces hexagonale(s) viennent utiliser comme décor notre terre et nos villes commence à me lasser.
Certes, il faut vivre, et je vais aussi ramasser les miettes qui me permettent parfois d'avoir du beurre quand j'ai les épinards...
Mais je n'ai pu m'empêcher de penser à la séance d'avant-hier soir à GRUISSAN qui se reproduisait lors de passage de ce téléfilm, à BAGES D'AUDE du film de Stéphane KOWALCZYK : " 1, RUE DU CAUSSANEL " avec beaucoup d'acteurs amis et parent de Julien et Jean-Claude.
Le village de SAUCLIERES en Aveyron y est rendu magnifiquement en blanc et noir et mystère...
L'âme passe à travers ce thriller, certes imparfait de par les moyens des plus modestes mis en oeuvre...
Il est grand temps que les occitans prennent en main leur cinéma et à travers des fictions parlent eux-mêmes de leur pays et c'est ce qui se fait et dont je témoigne, entre autres, dans ce blog.
En langue des croisés car on ne pourra revenir en arrière même si la langue occitane doit reprendre une place, avec ou sans " accent " car nos jeunes le perdent parfois dans cette société où les ethnies se mélangent.
Mais ce que nous devons préserver c'est un mode de vie et de penser différent de ceux qui profitant d'une supériorité économique nous envahissent depuis plus de 800 ans.
Même si cela me fait énormément plaisir de voir jouer nos amis à la télévision ou dans le cinéma qui " a les moyens ", j'espère retrouver sur de prochains tournages indépendants ces amis que nous aimons Julien & Jean-Claude BAUDRACCO...
Après avoir tourné dans la matinée quelques scènes en campagne de " Du bleu au-dessus des toits " un long-métrage, nous nous retrouvâmes à plusieurs pour soutenir la Soirée " De la Scène à l'écran " comportant un spectacle de théâtre et le film long-métrage " 1, rue du Caussanel " les deux avec Sophie BARBERO et Jean-Paul JOGUIN.
Un public important et un débat intéressant où réalisateur et acteurs nous avons témoigné et dialogué avec la salle !
AGENDA
PEYRIAC MINERVOIS vendredi 31 janvier.
CANET D'AUDE samedi 8 février.
GRUISSAN vendredi 28 févier.
BAGES samedi samedi 1 mars. VINASSAN vendredi 7 mars. à partir de 18h30
Fragments de la vie quotidienne Réalisé par Andy weten ( andyweten.tumblr.com/ ) avec la participation de Marine Bohin Sound Design : Jerry wallis Musique : Emeralds - The Quaking Mess - 2008
L’amphithéâtre du Palais des Congrès, vous propose une soirée de la scène à l’écran qui comme son nom l’indique entraînera le public dans le jeu des acteurs d’abord sur scène avec la pièce de Bernard Di-Marcko "Bang Public" puis dans le film réalisé par Stéphane Kowalczyk "1 rue du Caussanel".
Le Vendredi 28 Février au Palais des Congrès de Gruissan
A 18h30 Bang public de Bernard Di-Marcko
Comédie
Environ 1 heure
Un banc dans un jardin public. Des couples vont s’y rencontrer, s’y confronter, s’y déchirer, s’y retrouver... Sont-ce les même à chaque fois ? Cela se pourrait malgré les apparences... S’agit-il vraiment de couples ? On pourrait le penser parfois, mais ce n’est pas certain car ils ne sont pas toujours ce qu’ils devraient être. Il n’est pas certain non plus qu’ils soient les mêmes en quittant ce banc qui a servi de scène à leur histoire.
Interprétée par Jean Paul Joguin et Sophie Barbero
A 21h "1 Rue du Caussanel"
Film Expérimental
L’inspecteur de police Garrigue a des problèmes cardiaques à cause de son manque d’activité physique et de sa forte consommation d’alcool. Il reçoit la lettre d’un vieil ami policier qui lui demande de l’aide avant de mettre fin à ses jours. Garrigue se rend dans le village ou son ami viens de se suicider. Il y découvre la compagne de son ami. Celle-ci lui propose de l’héberger pour la nuit. Garrigue commence alors une enquête officieuse entre mensonge et vérité, rigueur policière et intuition chamanique
Film réalisé par Stéphane Kowalczyk.
Avec Jean-Paul Joguin, Sophie Barbero, Jacques Sablier, Marion Denivan…
Prix de la soirée 12€ (théâtre + film)
Une collation sera prévue entre les 2 parties de soirée
Infos et Réservation auprès du service culture 04 68 75 21 15 - falessandri@ville-gruissan.fr
Règlement à l’entrée du spectacle auprès de la compagnie le 28/02/2014
Narbonne : il a composé la musique d'un film sélectionné au Festival de Berlin
La dernière fois qu'on avait croisé Rim, c'était début 2013. Le musicien narbonnais s'en revenait juste du festival de Sundance aux Etats-Unis, véritable Mecque du cinéma indépendant. Compositeur attitré de la société de production Adastra Films, il avait signé la bande originale d'un court-métrage retenu en compétition. Pour le jeune artiste, une magnifique reconnaissance : un an plus tard, Rim démontre que ce coup d'éclat n'avait rien d'un coup de chance.
"Dans la cour des grands"
Car lorsqu'on le retrouve, le 7 février, l'intéressé s'en revient juste… bah oui, de Sundance. Où une fois encore, il ne s'est pas rendu en touriste. "Cette année, Adastra a eu deux courts-métrages sélectionnés", explique Rim. Ce dernier signe la musique de l'une de ces œuvres : réalisé par le Géorgien Gabriel Razmadze, Black Mulberry (Mûrier Noir en bon français) occupe une place un peu spéciale dans le cœur du Narbonnais.
"C'est l'une de mes premières compositions de court-métrage. Ce travail remonte à trois ans !" Pour accompagner cette histoire d'amour contrariée entre deux ados issus de milieux sociaux différents, Rim a privilégié "des cordes de guitare frottées au son distordu, auxquelles s'ajoutent violons et percussions pour la longue envolée finale". Ce travail n'allait pas échapper à Tinatin Kajrishvili, la coproductrice géorgienne du film. Le musicien l'ignorait encore, mais elle allait lui ouvrir les portes de la Berlinale.
"Tinatin voulait passer à la réalisation, et m'a proposé d'assurer la musique de son long-métrage". Après avoir œuvré sur de nombreux formats courts, Rim y voit "une évolution logique". Mais la tâche est délicate. "'Brides' est un film autobiographique, racontant comment Tinatin a vécu avec ses deux enfants alors que son mari venait d'être condamné à dix ans de prison pour une histoire quelconque". Histoire d'ajouter un peu de pression, le Narbonnais n'a eu qu'un mois et demi pour livrer ses partitions. "J'ai passé tout l'été à bosser dessus", s'exclame-t-il. "J'ai mis tout le reste entre parenthèses. Je ne pensais plus qu'à ça !"
Malgré ce, le travail fut difficile. "Très compliqué, même. Au début, Tinatin rejetait tout ce que je lui faisais écouter ! Ça ne s'est débloqué qu'à partir du moment où ils sont venus chez moi, travailler quelques jours à mes côtés. Le mari de Tinatin sortait tout juste de prison : il redécouvrait la vie !" Piano et violoncelle font ainsi la part belle d'une partition "minimaliste et discrète", enregistrée à Narbonne. Ce travail local part désormais à la conquête du monde : Brides a été sélectionné dans la section 'Panorama' du Festival de Berlin 2014, qui a débuté jeudi et se poursuit la semaine prochaine. Hier, le 8 février, Rim a donc pris la direction de la capitale allemande.
"Pour moi, c'est entrer dans la cour des grands", confie-t-il. "Des compositeurs rêvent toute leur vie d'une participation à la Berlinale !" Gageons que pour lui, ce ne sera pas la dernière.
Produit par MidiCiné, en collaboration avec Mind Production et Prod'Art Video.
Réalisé par Sara Recoules, avec l'aide de Thibault Loucheux en assistant réalisatrice, Paphoua Yang au script, avec Adrien Gastaud, Sarah Mameche et Meel Gonçalves au cadre, Manon Medina au son, Léo Montel en machiniste, Ninon Petit Goret Rojo-navarro au maquillage, encore Adrien Gastaud au montage, Clem Thomasson en photographe de plateau, Yannick Martin à l'étalonnage image, Yannick Yan à l'étalonnage son, Ice upon FiRe a la création des musiques, Kévin Mandon a la création de l'affiche, Sarah Ouhibi à la création du site web, logo et ITW SANS OUBLIER, avec les acteurs David Willer dans le rôle de Matteo, Frederic Restagno dans le rôle de Vasco Riani, David Faure dans le rôle du président du club de boxe, Thibault Loucheux dans le rôle du bras droit du président du club, Adélaïde Darasse dans le rôle de la mère de Matteo, Francois Troadec dans le rôle de l'ami de Matteo et Marjorie Waïna Rodriguez pour leurs photos.
Avec les figurants du club de boxe Muaythai Nimois tenu par Ramzi Hassan, ainsi que Virgil Quissac et Lucas Bataille
SYNOPSIS : Suite au décès de sa mère, le jeune Matteo se retrouve seul. Il se consacre alors à sa passion : la boxe. Un jour,
il apprend que Vasco Riani, ancienne gloire de la boxe, vient de signer dans son club de boxe. Matteo essaie alors
de créer un lien entre lui et son nouvel entraîneur. En effet, Vasco ne lui est pas inconnu et sa rencontre va faire resurgir de vieux souvenirs.
Entre haine, incompréhension, déchirement et douleur, Matteo n'en a pas fini avec son passé.